Vous souffrez de troubles du sommeil ou vous avez des difficultés pour vous endormir ?
La sophrologie sera votre alliée pour retrouver un sommeil réparateur.
Que vous souffriez de réveils nocturnes ou que vous ayez du mal à trouver le sommeil, il existe différentes solutions.
Dans cet article, j’aimerais d’abord faire un point pour rappeler d’où nous viennent ces troubles du sommeil et de l’endormissement. Puis je vous présenterai comment la sophrologie peut vous soulager. Enfin, comme d’habitude, vous retrouverez quelques exercices pratiques en fin d’article !
D’où viennent les troubles du sommeil ?
Pour comprendre nos problèmes de sommeil, il est important de d’abord comprendre comment fonctionne notre cerveau. Après tout, c’est lui l’ordinateur de bord qui déclenche ou non le sommeil.
Dans un premier temps, il faut noter que nous n’avons pas tous les mêmes besoins en sommeil (et qu’ils évoluent tout au long de notre vie).
Mais, même si nous ne sommes pas égaux devant la quantité de sommeil nécessaire, nous avons tous besoin de bien dormir.
De même, notre cerveau fonctionne (relativement) de la même manière.
J’entends par là qu’il est fait de telle manière qu’il pense constamment. Même lorsque l’on dort !
Notre cerveau est habitué à penser tout le temps.
Et l’une de ses activités préférées, c’est de trouver des solutions. Il adore ça. Il en trouve toute la journée ! Il nous aide à en trouver pour l’ensemble de nos gestes, de nos tâches. Il en trouve à l’école, au travail, dans nos relations avec les autres, dans notre couple.
On réfléchit = une solution.
🥗 Je dois faire quoi à manger ce soir ? Je réfléchis = je trouve une solution.
🤯 Je fais comment pour mon rendez-vous la semaine prochaine ? Je réfléchis = je trouve une solution.
Il nous aide à régler aussi bien nos besoins élémentaires (comme respirer, manger, digérer) qu’à analyser ou à interagir avec les autres ou une situation.
Mais, quand vient le moment de s’endormir, il n’y a plus rien pour nous occuper.
Et nos problèmes ressurgissent, emmenant avec eux leurs flots de pensées.
Notre cogito commence à s’énerver (un peu, beaucoup, passionnément ?) et nous voilà en train de ruminer.
Mais n’oublions pas que lorsque l’on rumine, c’est simplement que nous cherchons une solution.
Et souvenez-vous, notre cerveau adore trouver des solutions. Il se lance alors dans la ronde des solutions en se disant qu’à force d’y penser, il va en trouver.
Enfin, ça, c’est ce qu’il croit.
Parce qu’en fait, nos angoisses ne soulèvent pas toujours des problèmes concrets, avec des solutions à la clé (nous ne pouvons pas gérer la quantité de devoirs donnés par les professeurs, nous ne pouvons pas prévoir la réaction de notre patron parce que nous devons partir plus tôt pour notre rendez-vous la semaine prochaine, etc.).
Mais nous pouvons choisir la manière dont nous allons réagir à ces pensées, là maintenant tout de suite.
👉🏻 Soit nous nous y attachons et avançons vers le pays des solutions imaginaires.
👉🏻 Soit nous laissons le train passer pour profiter un peu du calme et de la détente de l’instant, du moment présent.
Enfin, dernière chose importante : rappelons que s’endormir, c’est aussi accepter de lâcher prise, de ne pas contrôler, de se laisser aller.
Et ça, ce n’est pas toujours facile.
Sophrologie et sommeil, une combinaison gagnante
En travaillant sur la respiration et la visualisation positive, la sophrologie est vraiment efficace pour gérer les troubles du sommeil.
Elle permet aussi de se recentrer sur soi et non plus sur nos ruminations.
Enfin, le fait de retrouver une bonne respiration permet d’apaiser le mental, de se concentrer sur l’instant et de calmer notre hyperactivité cérébrale (et cardiaque).
Le combo parfait pour s’endormir.
Elle va donc aider sur trois niveaux :
- la gestion des angoisses du quotidien ;
- le lâcher prise nécessaire à l’endormissement ;
- le fait de se recentrer sur l’instant présent (et de dire pause à notre gentil cogito).
En dehors des exercices de sophrologie que nous allons voir juste après, j’aimerais vous partager deux petites informations importantes.
Vous pouvez instaurer un petit rituel avant de dormir, mais n’en faites pas trop.
Il faut désacraliser le fait de trouver le sommeil. Cela doit redevenir banal.
Oui à un petit rituel, mais simple : une musique, de la lecture, un temps calme (et surtout pas d’écrans qui diminuent la sécrétion de mélatonine, l’hormone responsable de votre endormissement !).
Et si vous avez vraiment trop de choses en tête, et que vous sentez que vous allez ruminer cette nuit, alors débarrassez-vous en avant de dormir.
Tenez un journal et notez tout ce qui vous tracasse.
N’hésitez pas à vous laisser aller, il faut que ça sorte une bonne fois pour toutes.
Reprenez votre sommeil en main : 2 exercices de sophrologie
Il est temps de passer à l’action !
Comme votre cerveau, je vous apporte une solution 😉 .
En consultation, je procède par étapes. Nous travaillons sur plusieurs aspects de votre vie pour vous apprendre à gérer non seulement les insomnies, mais également le lâcher-prise et à mieux appréhender le sommeil.
Mais vous pouvez déjà réaliser ces petits exercices chez vous. Ils sont très efficaces pour travailler sur la gestion des angoisses et le fait de se recentrer.
Vous pouvez aussi consulter les exercices pour faire face au stress des examens, ils sont tout aussi adaptés (en particulier La Détente Musculaire et Le Scan Corporel !).
Favoriser un bon endormissement
Avant de dormir, il est essentiel d’amener de la détente dans votre corps et votre esprit.
Ce petit exercice est excellent pour apaiser un mental en ébullition, puisqu’il vous ramène à vos sensations corporelles, votre respiration, l’instant présent.
Idéalement, faites-le juste avant de dormir.
Allongez-vous confortablement sur votre lit.
Fermez les yeux et respirez naturellement.
Prenez conscience de tous les points de contact de votre corps avec votre lit.
Puis, inspirez lentement par le nez, en gonflant votre ventre. Vous pouvez compter jusqu’à 4 dans votre tête, par exemple.
Si vous vous en sentez capable, vous pouvez essayer de bloquer votre respiration quelques instants.
Enfin, expirez encore plus lentement, comme si vous souffliez doucement dans une paille, en laissant votre ventre se dégonfler, se creuser. Essayez de compter jusqu’à 6, voire 8 si vous pouvez. Le but est d’avoir une expiration plus longue que l’inspiration.
Continuez à respirer ainsi quelques minutes en vous concentrant sur votre ventre qui se gonfle et se dégonfle, en laissant votre main posée sur lui si besoin.
Au réveil, au moment des ruminations
Quand vient le réveil et ses ruminations (« zut j’ai des soucis, et en plus je vais encore rester éveillé des heures »), acceptez-le.
C’est un fait, vous êtes réveillé.
Votre cerveau commence à s’emballer, à la recherche de solutions. Saluez-le, amicalement : “Hey ! Alors, en forme ce soir à ce que je vois !”.
Puis, recentrez-vous un instant sur votre corps. Ressentez-vous des tensions ? Un point noueux ? Des jambes qui ont envie de s’agiter ?
Si oui, cette méthode vous fera du bien !
Vous êtes tendus, physiquement. Pourquoi ne pas opter pour une petite marche méditative ?
Vous enverrez ainsi à votre cerveau le signal que vous bougez, et que vous n’êtes plus à la merci des ruminations.
Debout, marchez pas après pas, lentement, en vous concentrant sur vos sensations, dans vos pieds, sur votre peau, tout en respirant calmement.
Après quelques pas, vous pouvez aussi observer l’extérieur quelques minutes.
Tout cela rassure, vous n’êtes plus piégé, coincé dans les ruminations. Vous êtes actif, tout en restant dans la douceur de la nuit pour pouvoir retrouver le sommeil après.
On bannit évidemment les écrans (télévision, smartphone, ordinateur), qui, certes, vont vous divertir, mais vous empêchent vraiment de retrouver le sommeil.
Cette démarche va vous permettre d’évacuer en douceur vos tensions. Une fois que vous ressentez de nouveau des sensations corporelles agréables, vous pouvez retourner au lit et réaliser l’exercice cité plus haut !
Il vaut mieux prendre ce temps de vous déconnecter des ruminations pour apaiser votre mental, que de rester dans votre lit à vous retourner en répétant comme un mantra “je dois dormir je dois dormir je dois dormir”. Prenez 10 mn pour vous apaiser plutôt qu’1 h 30 dans votre lit à vous fustiger.
Conclusion
La sophrologie et le sommeil sont de véritable alliés.
Il est très perturbant de souffrir d’un mauvais sommeil. Il est essentiel au bon fonctionnement de tout notre corps (nos organes font le ménage, notre cerveau enregistre, nos muscles se régénèrent…).
Accueillez de nouveau la nuit et le sommeil avec bienveillance avec la sophrologie.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour aller plus loin ensemble !
